Istanbul, à cheval sur deux continents

6 août 2011 – dans Turquie

J’étais déjà tombée amoureuse de la Turquie lors de mon premier séjour, et j’étais curieuse de visiter Istanbul. C’est une ville mythique, chargée d’histoire, au nom changeant où se sont succédés trois empires. C’est une ville cosmopolite à plusieurs visages.

Nous avons logé dans le quartier de Sultanahmet, le quartier historique d’Istanbul. Notre hôtel était dans un immeuble typique avec toit-terrasse sur lequel on prenait notre petit déjeuner le matin avec une superbe vue sur la mosquée bleue, la basilique Sainte-Sophie et le Bosphore. Petit bonus d’une telle situation, le réveil à 4h du matin avec l’appel à la prière ! Mais c’est ça qui est intéressant, le dépaysement !

Nous somme parties pendant la période du Ramadan. A la tombée de la nuit, les Stambouliotes se retrouvent en famille dans les parcs pour des piques-niques géant. C’est très festif ! Je savais les Turcs accueillant, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient aussi généreux avec nous, des familles nous ont proposées de partager leur repas avec eux, et c’était très bon ! (même les feuilles de vigne farcies que, normalement, je n’aime pas…)

Notre première visite de la ville fut la Citerne Basilique. Cette citerne souterraine fut construit lors de l’Empire byzantin, à l’époque où la ville s’appelait Constantinople et fournissait de l’eau potable au palais impérial byzantin. La structure est impressionnante, que ce soit le nombre de colonnes (336 colonnes) ou leur hauteur (8 mètres). Aujourd’hui le niveau de l’eau est bas et les carpes déjà présentent à l’époque ottomane sont toujours là.

Dans le même quartier se trouve la Basilique Sainte-Sophie ou Ayasofya en turc. Sa construction s’est faite en trois étapes. C’est l’empereur Constantin qui voulu cette basilique chrétienne au moment de sa conversion au christianisme. Elle fut plusieurs fois détruite puis reconstruite mais c’est l’empereur Justinien qui lui donna sa forme actuelle. Elle fut transformé en mosquée au XVè siècle avec les sultans ottomans. A l’intérieur se mélangent des iconographies chrétienne et islamique.Depuis 1934 et la proclamation de la République laïque de Turquie, la basilique est désacralisée et est devenu un musée.

La Mosquée bleue ou mosquée Sultanahmet fait face à la Basilique Sainte-Sophie. Elle fut pendant longtemps la seule mosquée de Turquie avec six minarets (autant que la Mosquée sacrée de La Mecque à cette époque). Elle doit son nom aux nombreuses faïences de couleur bleue, verte et blanche à l’intérieur. La mosquée peut se visiter (sauf à l’heure des prières).

Toujours dans le quartier de Sultanahmet, le palais de Topkapı était la résidence des sultans ottomans. Mustapha Kemal Atatürk le transforma en musée à la suite de la guerre d’Indépendance.
La visite commence par le harem avec une succession de salles toutes plus magnifiques les unes que les autres. Je ne cache pas que la déco du palais est chargée ! De la faïence du sol au plafond, mais dans une telle harmonie de couleurs et de motifs que ça en devient somptueux.
Le parc est aussi très agréable et arboré, ce qui s’est avéré être vital vue la chaleur.
La visite se termine par les terrasses avec la vue sur la mer de Marmara et le détroit du Bosphore.

Changement de décors pour cette croisière sur le Bosphore. Le départ se fait depuis le pont de Galata, plus vieux pont de la ville, qui rassemble pêcheurs et cafés. C’est l’occasion de voir la ville sous un nouvel angle et découvrir des parties de la ville que l’on aurait pas eu le temps de visiter.

On ne pouvait pas aller à Istanbul sans flâner dans les rues et faire un tour au bazaar. La vie est douce est agréable, partagée entre tradition et modernité.

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